8 months ago
22.12.08
Design Crisis (3)
Table d'appoint d'Achille Castiglioni pour Zanotta (en vente chez Vinçon, env. 300€) ; Carine Roitfeld par Juergen Teller pour COS Magazine
Last but not least : De l'accessoire, pas de superflu.
Le plus difficile à Noël est d'offrir des choses qui dureront. Tapez donc fort et simple. N'ayez pas peur de payer une somme élevée un objet à la limite de l'abstraction, cela en vaut sans doute la peine. Qualité et singularité vont de paire. Et s'il vous plait, évitez d'offrir des bougies - même les dernières nées de la maison Assouline qui sentent bon les livres anciens. Aussi, les parfums sont a réserver à vos cousins dépressifs en mal d'idées - exception faite de ceux d'Antoine Maisondieu (CdG) pour la boutique du très smart magazine Monocle et l'Eau Chic d'Astier de Villatte.
À Paris, les classiques boutiques 107Rivoli, Aesop, Filosofi et les galeries Tools et DL-M dans le Haut Marais ont toutes mes faveurs. En ligne - si vous ne maîtriser par le japonais vous risquez de passer à côté d'une tonne de choses plus cool les unes que les autres. Tant pis. Du côté des américains, la plupart des studios livrent à l'international et Moss propose en ligne la totalité de ses articles hypissimes (en attendant que 10CorsoComo lance son e-shopping...). En espagnol, Vinçon offre tout ce dont rêve n'importe quelle Conchita pour embellir et entretenir son intérieur. Enfin, pour prévoir les traditionnelles échauffourées de Noël et faire plaisir aux petits garçons qui se rêvent en warriors, ruez-vous chez Doursoux...
Verres (85$ le set de quatre) par Nest Interiors;
Noeud papillon bicolore en soie (43€) par Marc by Marc Jacobs
Noeud papillon bicolore en soie (43€) par Marc by Marc Jacobs
Coupe "Trepied" de Sebastian Bergne pour Eno (env. 60€) au 107 Rivoli;
The Vice Photo Book (45€) chez American Apparel;
Cendrier "Rock Steady" par Beams en ligne sur Zozo; Croquis de Jaime Hayon.
The Vice Photo Book (45€) chez American Apparel;
Cendrier "Rock Steady" par Beams en ligne sur Zozo; Croquis de Jaime Hayon.
16.12.08
Caché
Chenchow Little Architects (Tony Chenchow et Stephanie Little) ont eu le chic d'oser l'austérité sous le soleil, en Australie. Leur signature : ces grandes baies vitrés comprenant un système de rideaux métalliques verticaux intégrés. Leur dernier projet : la "Freshwater House" (ci-contre), est une métaphore du jardin secret. Entrée dissimulée, jardin suspendu et séjour à l'étage, tout a été pensé pour profiter des avantages d'un accès direct à la place sans ses inconvénients (rue passante et lumière incessante). Une réponse stylée au soucis des australiens en quête de discrétion et de préservation aux rayons UV. Aux antipodes de la Californie.
Chenchow Little Architects (Tony Chenchow and Stephanie Little) love some austerity under Down Under's bright sun. And so do I. Their style's signature are these bay windows, including a system of black metal curtains, enough to have some natural light inside. Their latest project is (pictured above) the "Freshwater House" (against this). This sublime beach house is a subtil metaphor of a secret garden : hidden entrance, garden upstairs and living room on top, everything has been thought to live next to the beach within its drawbacks (people passing by and daylight). A stylish answer to australians's concerns : sun protection and discretion. The antithesis of California.
15.12.08
Design Crisis (2)
Lampe Monte et Baisse chez Castorama (7,90€)
Étape n°2 : Cherchez la perle dans les marques mainstream
Vous aviez appris par coeur le catalogue Ikea et Habitat et au moment de réciter vos leçons c'est la catastrophe : vous n'y trouver rien à acheter. Sur le coup, vous vous dites que ça tombe bien puisque offrir des articles provenant de ces magasins reviendrait à faire passer du mousseux pour du champagne. C'est presque ça, en somme. Le tout est de viser juste et simple, pas nous refaire un total look dégueulasse à la M6. Comprenez donc que cette lampe Castorama ci-dessus, ce n'est pas une blague. Simplement, dans un intérieur minimal où pendu isolément dans un grande pièce moulurée, elle fera son effet. Idem pour ce tapis ou cette commode (ci-dessous) au look très Jasper Morrison, provenant du géant Suédois. Qui a dit que le Pin était has been?
Effortless toujours, je me devais de saluer Muji. La marque avait déjà une belle rangée d'objets cultes produits anonymement depuis plus de vingt ans par la crème du Design japonais. En Europe, ils sont en passe de faire trembler tout les design addict depuis leur collaboration avec l'honorable maison allemande Thonet. Disponible pour l'instant uniquement au Japon, cette série de chaises en bois tourné (ci-dessus) d'un luxe non ostentatoire est une subtile référence à la Chaise n°14 de 1859. Sans aucun doute LA pièce que j'aimerais me faire offrir...
13.12.08
Today's favorite : Get wired with Kwangho Lee
Esprit DIY et inspiration tricot... Les fils électriques n'ont jamais été aussi chics.
What a lighting idea... Knitting and DIY never looked so cool.
10.12.08
Design Crisis (1)
Est. 15/20 000; Piasa, Jeudi 18 décembre
Faisons fi des malheurs de l'Économie! Ce mois-ci, il va falloir choisir votre camp. Crise existentielle post-shopping ou champagne à l'espace luxe des Galeries, le plus grand scandale commercial de Décembre arrive à toute allure : Noël. Pas de panique, Monsieur Design est là pour vous inspirer.
Portrait de Marie Laurencin par Man Ray (1924), est. 2 000/3 000 € (Beaussant-Lefèvre; jeudi 18);Fauteuils de Robert Mallet-Stevens (Beaussant-Lefèvre; lundi 15) Banc 420Y d'Harry Bertoia (est. 750/900 €) et vase en céramique d'Ettore Sottsass (est. 250/300) (Mercier&Cie Lille; vendredi 19)
Étape n°1 : Checking des ventes de fin d'année.
Profitez du peu de ventes au mois de Décembre. Niveau mobilier, de bonnes affaires sont à faire aux enchères. Il y a deux semaines déjà, la vente Design Cornette de Saint Cyr à Drouot Montaigne avait des allures de vide stock de luxe : une suspension Poul Henningsen partie à moins de 400 euros et une suite de fauteuils Paulin en dessous des 3500...
Surréaliste : Lit en bois relaqué crème et doré, attribué à Jacob, est. 7 000/10 000€ (Delvaux, vendredi 19)
19.11.08
Simple as Okay
OKAYstudio n'en fini pas de nous épater. Après les ingénieux cabinet Pivot et dressoir Stack de Yael Mer et Shay Alkalay, le système d'étagères Make/Shift de Peter Marigold, ou encore le porte manteau lumineux de Mathias Hahn, ce collectif de designers aligne désormais de prestigieuses récompenses et leurs pièces sont enfin produites, éditées entre autres par la hype Established & Sons ou le vétéran Arco. Récemment, la gallerie londonienne Aram leur a consacré une exposition, intitulée Under the Same Roof, avec l'ensemble de leurs pièces ainsi que quelques nouveautés (ici en images).
Ayant chacun un style particulier, ludique pour Oscar Narud ou minimal pour Hiroko Shiratori, ils partagent néanmoins une vision commune du design : expérimental et accessible. Cela pourrait paraître contradictoire maintenant que le designart et autres avatars en série limité envahissent le marché mais à l'inverse de ce genre de meubles que l'on ose à peine utiliser, la plupart des créations d'OKAYstudio réclament qu'on les manipule, les utilise, tant ils anticipent nos désirs de gains de place. Des créations fonctionnelles donc, mais surtout très stylées...
Ayant chacun un style particulier, ludique pour Oscar Narud ou minimal pour Hiroko Shiratori, ils partagent néanmoins une vision commune du design : expérimental et accessible. Cela pourrait paraître contradictoire maintenant que le designart et autres avatars en série limité envahissent le marché mais à l'inverse de ce genre de meubles que l'on ose à peine utiliser, la plupart des créations d'OKAYstudio réclament qu'on les manipule, les utilise, tant ils anticipent nos désirs de gains de place. Des créations fonctionnelles donc, mais surtout très stylées...
OKAYstudio's get's it all. After Yael Mer and Shay Alkalay's ingenuous "Pivot" cabinet, "Stack "drawer units, Peter Marigold's "Make/Shift" shelves and Mathias Hahn's coatlight, this collective of individual designers are now mostly produced by some well-known companies such as cool Established&Sons and veterant Arco. Just in time, London's avant-garde Adam Gallery has recently showed their entire productions including new excitings pieces. The exhibition was well named : Under the Same Roof.
Indeed, these designers share the same working space but still have their own touch : playfull for Oscard Narud or minimal for Hiroko Shiratori. They also share the same vision of what is Design: experimental & easy to use. Compared to designart and limited pieces's market boom, this could seem a bit contradictory but it isn't because OKAYstudio's creations are those kind of objects you immediately want to use and touch, and live with. Functional and so stylish.
Indeed, these designers share the same working space but still have their own touch : playfull for Oscard Narud or minimal for Hiroko Shiratori. They also share the same vision of what is Design: experimental & easy to use. Compared to designart and limited pieces's market boom, this could seem a bit contradictory but it isn't because OKAYstudio's creations are those kind of objects you immediately want to use and touch, and live with. Functional and so stylish.
16.11.08
Most Wanted
Clockwise from top right to left : Apartamento n°2 Winter 2008; Flat Bag by Surface2Air; Interview Desk by Atelier Van Lieshout; Ceramic Salt & Pepper from R 20th Century; Hotta light suspension by A. Nilsson, H. Preutz and T. Eliasson for Ikea.
13.11.08
Comme un designer
D'abord de la patience, puis de la douce sauvagerie. Voilà de ce qu'il fallait vous armer hier matin Boulevard Haussmann. Comme des Garçons chez H&M a crée l'évènement. Même si (toutes proportions gardées), la collection vallait surtout pour le costume homme en laine et les chemises destructurées, le reste m'as plutôt déçu. Mais fort est de constater que cette démarche entre les deux marques fut un sublime mariage de deux logiques contraires sur le plan commercial. L'unité créatrice fait la force.
Et le Design dans tout ça? Justement, il ne faut pas oublier que Rei Kawakubo est une designer. Fashion designer oui, mais aussi Interior designer à ses heures. En 1983, quand Rei crée les premiers aménagement de ses boutiques japonaises, elle conçoit par la même occasion du mobilier, au style minimal et austère, en bois brut, métal et composite. S'alliant avec des architectes de pointe, le design intérieur made for Comme des Garçons s'affirme. Il n'est jamais beau gratuitement, toujours pensé dans les plus infimes détails, mobile et asymétrique (portants et caisses simplement posées ici et là, ou intégrés dans les murs) comme la mode de Kawakubo. Menée sur la base d'une logique presque anti-commerciale (boutiques cachées, vitrines inexistantes, petites équipes de vente), les boutiques Comme des Garçons, les Guerilla Store et le Dover Street Market, suggère l'in the known du client. Dans ses espaces, l'architecture converge avec la mode.
Pour H&M, il fallait avoir oublié la scéno hyperbolique de la collection Viktor & Rolf (souvenez vous, avec ces grands pots à fleurs et les portiques blancs...). Comme des Garçons chez H&M se résume a des vêtements sur des portants (et accessoirement des individus surexictés). Sauf qu'en l'espèce, la qualité aléatoire de la marchandise ne se suffit pas à elle-même.
Comme d'habitude?
9.11.08
Japan time
Cet hiver, le design japonais est à l'honneur à Paris. D'abord au musée du quai Branly avec la très réussie exposition sur l'esprit Mingei au Japon : une définition claire et concise de cette esthétique japonaise du début XXème siècle à nos jours. Soit : de superbes céramiques et ustensiles sobres, au lignes dépouillés; un graphisme avant-garde (la revue "Mingei" sous Yanagi Soetsu), des innovations techniques (bambou et papier) et les réalisations de nos french masters partis au pays du soleil levant dont Perriand, bien sûr.
Suite logique, la Maison de la Culture du Japon à Paris s'attarde elle au design japonais contemporain : avec WA : l'harmonie au quotidien. Sous forme de maxi best-of, l'établissement propose un parcours centré sur des objets emblématiques : des lampes en papier de Noguchi aux appareils électrioniques Panasonic en passant par l'épure magistrale de Naoto Fukasawa... designer que l'on peut notamment retrouvez anonymement chez Muji (Lecteur CD mural), boutique phare qui fête cette année ses 10 ans d'installation en France. 日本に感謝を!
Suite logique, la Maison de la Culture du Japon à Paris s'attarde elle au design japonais contemporain : avec WA : l'harmonie au quotidien. Sous forme de maxi best-of, l'établissement propose un parcours centré sur des objets emblématiques : des lampes en papier de Noguchi aux appareils électrioniques Panasonic en passant par l'épure magistrale de Naoto Fukasawa... designer que l'on peut notamment retrouvez anonymement chez Muji (Lecteur CD mural), boutique phare qui fête cette année ses 10 ans d'installation en France. 日本に感謝を!
1.11.08
On Walnut
via The New York Times
Comme le canapé pour le salon, la table est la pièce maîtresse de la salle à manger. Un choix à ne surtout pas négliger. Le plus simple, le mieux c'est. Pourquoi donc se contenter d'aluminium, de plastique ou de bois reconstitué quand on peut s'offrir le nec plus ultra : du noyer massif. Et je ne vous parle pas d'une table de style Henri II, ni d'une "Forme libre" de Perriand ou même d'une création de Georges Nakashima, même si la technique s'en rapproche. Non, du contemporain. En l'occurence, mon chouchou BDDW (Brooklyn) qui avec cette gigantesque table fait à la demande prouve une fois de plus son immense talent à rendre les choses les plus simples tellement désirables.
Like the sofa for the living room, the dining table is a major piece. And the simple's always the better. Forget aluminium, strange plastics or reconstructed wood when you can have the top: claro walnut. Here I'm not talking about Henri II style neither a "Forme libre" by Charlotte Perriand, but something a bit like Georges Nakashima's works. My favorite Brooklyn studio, BDDW have just made this perfect table, in walnut. So simple, but so desirable.
Like the sofa for the living room, the dining table is a major piece. And the simple's always the better. Forget aluminium, strange plastics or reconstructed wood when you can have the top: claro walnut. Here I'm not talking about Henri II style neither a "Forme libre" by Charlotte Perriand, but something a bit like Georges Nakashima's works. My favorite Brooklyn studio, BDDW have just made this perfect table, in walnut. So simple, but so desirable.
28.10.08
New feeling
Souvent, les bonnes nouvelles n'arrivent pas seules. Exemple avec la Leather Lounge Chair : la chaise longue de Maarten Van Severen éditée en 2004 par Pastoe et passée presque inaperçue jusqu'à alors... Cela ne devrait plus être le cas maintenant que la firme danoise la réédite en cuir noir, ou, s'il vous plaît : en feutre blanc de Nouvelle Zélande. Et ne vous fiez pas aux apparences. Malgré sa raideur plastique, la souplesse de l'assise et du dossier en font un sérieux concurrent à ses contemporains. L'évidence du design de la LL04 n'a d'égal que le raffinement de ses détails : l'assemblage et les coutures étant de même teinte que le cuir. Délicieusement minimal.
Good news never come alone. This month's perfect example is the case of the Leather Lounge Chair. This chair designed in 2004 by Maarten Van Severen was released almost unnoticed until now... Danish editor Pastoe has just updated Severen's chair saddle, now available in black or in white felt - from New Zealand s'il vous plaît. And if you thought it might be uncorfortable, dot not rely on apperances. Despite its austere structure, the seating is still flexible and has a solf feeling. Moreover, LL04's design is so evident that could become a future classic. Deliciously minimal.
Good news never come alone. This month's perfect example is the case of the Leather Lounge Chair. This chair designed in 2004 by Maarten Van Severen was released almost unnoticed until now... Danish editor Pastoe has just updated Severen's chair saddle, now available in black or in white felt - from New Zealand s'il vous plaît. And if you thought it might be uncorfortable, dot not rely on apperances. Despite its austere structure, the seating is still flexible and has a solf feeling. Moreover, LL04's design is so evident that could become a future classic. Deliciously minimal.
25.10.08
On Top
La FIAC, c'est LE grand plaisir de l'Automne. En début d'après-midi, on s'y bouscule poliment, en toute langues, on s'y gave d'Art jusqu'à la fatigue... pour en ressortir à la fermeture, la soif au bec. La marchandise? Parlons-en donc. Le Design exclusivement.
Cette année, le Grand Palais avait reservé à cette discipline une mezzanine perchée au Nord. Neuf galeries, pas une de plus. Ne parlez surtout pas de DesignArt aux quelques unes (Jousse Entreprise et Patrick Seguin) qui avaient sorti un luxueux attiral vintage. De haut vol certes, mais déjà vu et revu. Merci Perriand, merci Mouille... Contemporain au contraire et fort de leur réputation de chercheurs atypiques, les excitantes galeries Kreo et Tools tentaient le best-of avec les dernières pièces de leurs précédentes expositions.
Cette année, le Grand Palais avait reservé à cette discipline une mezzanine perchée au Nord. Neuf galeries, pas une de plus. Ne parlez surtout pas de DesignArt aux quelques unes (Jousse Entreprise et Patrick Seguin) qui avaient sorti un luxueux attiral vintage. De haut vol certes, mais déjà vu et revu. Merci Perriand, merci Mouille... Contemporain au contraire et fort de leur réputation de chercheurs atypiques, les excitantes galeries Kreo et Tools tentaient le best-of avec les dernières pièces de leurs précédentes expositions.
Les plus pointues? Dansk Mobelkunst et Downtown. La première pour sa présentation allant directement à l'essentiel et son extraordinaire sélection : la fine crème du mobilier scandinave (Hans J. Wegner et Poul Kjaerholm entre autres). La seconde pour son stand chic, son éclairage subtil des nouvelles pièces du magicien Arad.
Du côté de la cour carrée du Louvre, pas de mobilier proprement dit, sinon une jeune création prometteuse et deux magnifiques paravents d'Eva Berendes au stand Sommer & Kohl.
PS : Un conseil pour les visiteurs du Dimanche : évitez le Moët à la Cour Carré.
Ambiance sauna et alcool ne font pas bon ménage...
17.10.08
In the mood for light
"Switch On", table lamp in black steel
La taille, c'est ce qui compte le plus. Fonctionnel, robuste mais non moins original avec son élégant pied en fonte, voici venu le nouveau compagnon favori de votre bureau. Merci Lambert!
Size does matter. Functional, robust and still elegant with its iron base. Give a warm welcome to your desk's new favorite item. Thanks to Lambert!
Size does matter. Functional, robust and still elegant with its iron base. Give a warm welcome to your desk's new favorite item. Thanks to Lambert!
(12/08 Good news: "Switch On" is now available at The Conran Shop)
14.10.08
... Turnacıbaşı Cd, Istanbul
J'adore cette simplicité : deux chaises et une petite table.
LE rendez-vous de la rue Turnacıbaşı pour prendre le café.
LE rendez-vous de la rue Turnacıbaşı pour prendre le café.
Avec un choix dément de vieux meubles, vêtements, bibelots inutiles et objets en tout genre. Le quartier de Cukurcuma à Istanbul est un must see...et il est très difficile d'y repartir les mains vides. Quand le matin, l'ambiance est propice à la discussion entre deux échopes, que les vieux rigolent à la prononciation du mot "design" et que la mamie gâteaux du coin apporte des biscuits aux commerçants, le charme de ce petit village opère comme un éclair...
Derrière les rues du bruyant quartier de Beyoglu, quelques artistes se sont installés dans les beaux immeubles défraichis de la Faik Pasa Sokak. En haut de celle-ci se trouve un petit showroom présentant des créations de designers turques dont de superbes céramiques rappelant les oursins de mer, et toute une variation de tables sur le modèle du plateau en cuivre. Faites-y un tour. Et puis n'oubliez pas non plus de passez vous approvisionner en bocaux en haut de la Turnacıbaşı Caddesi, puis de prendre le thé chez Kiki.
Côté prix? ... le revers de la médaille! Comme le quartier s'embourgeoise, les prix gonflent. Ainsi, si l'on peut toujours trouver des vieilleries pour trois fois rien (notamment au niveau des luminaires), les nouveaux magasins (et certains "antiquaires") ont tendance à placer la barre un peu haut pour une marchandise de qualité souvent aléatoire... mais cela ne nous empêchera pas d'y revenir... avec un gros camion pour emporter une bonne quantité de vintage!
11.10.08
Mini Sottsass
Quoi que les ricaneurs en disent, le Design a toujours sa place au Centre Pompidou. Si pourtant la rénovation des collections contemporaines laissait présager le contraire (avec cet étrange "accrochage" des chaises de Prouvé et la salle des sièges gonflables), le Centre tente l'hommage à un grand artiste disparu l'année dernière : le magicien Ettore Sottsass.
Beaucoup de posters et de croquis, Valentine (1969) sous toutes les coutures, trop peu de meubles mais le cabinet Beverly (1981)... Même avec le chouette documentaire plein d'anecdotes retracant le parcours du maître, le contenu matériel de l'exposition pourrait sembler assez maigre. Sauf qu'une belle collection de verreries et de céramiques ainsi que les sublimes bijoux qu'Ettore créa entre 1961 et 1964 sont présentés. Avant-gardes, ethniques et géométriques : toute la philosophie Memphis semble contenue dans ces sublimes objets près de vingt ans avant la création du groupe. Comme ce serait le plus beau cadeau que l'on puisse faire à une femme... evitez donc de venir accompagné.
(Hommage à Ettore Sottsass, au Centre Pompidou jusqu'au 31 mars 2009)
No matter what people say, Design has its place at the Pompidou Center. If the contemporary collections's renovation proved the contrary (Prouvé chairs touching up ceiling and the Room only dedicated to inflatable seats), the Center now tries a tribute to a major artist, a magician : Ettore Sottsass (1917-2007).
Too many posters and sketches are shown, as well as Valentine (1969) in all the seams, and a small range of furniture including Beverly (1981) ... Even with the nice TV documentary full of anecdotes retracing the master's route, the material content of the exhibition might seem a bit just. Luckily, a beautiful collection of glasswares and ceramics as well as the sublime jewelry collection created by Ettore between 1961 and 1964 are featured. Avant-garde, ethnic and geometric, It's like Memphis' philosophy was already in those objects almost twenty years before the creation of the group. These jewels are probably the best gift you could offer to your wife... so please don't come with her.
(Hommage à Ettore Sottsass, at the Pompidou Center until march 31)
Beaucoup de posters et de croquis, Valentine (1969) sous toutes les coutures, trop peu de meubles mais le cabinet Beverly (1981)... Même avec le chouette documentaire plein d'anecdotes retracant le parcours du maître, le contenu matériel de l'exposition pourrait sembler assez maigre. Sauf qu'une belle collection de verreries et de céramiques ainsi que les sublimes bijoux qu'Ettore créa entre 1961 et 1964 sont présentés. Avant-gardes, ethniques et géométriques : toute la philosophie Memphis semble contenue dans ces sublimes objets près de vingt ans avant la création du groupe. Comme ce serait le plus beau cadeau que l'on puisse faire à une femme... evitez donc de venir accompagné.
(Hommage à Ettore Sottsass, au Centre Pompidou jusqu'au 31 mars 2009)
No matter what people say, Design has its place at the Pompidou Center. If the contemporary collections's renovation proved the contrary (Prouvé chairs touching up ceiling and the Room only dedicated to inflatable seats), the Center now tries a tribute to a major artist, a magician : Ettore Sottsass (1917-2007).
Too many posters and sketches are shown, as well as Valentine (1969) in all the seams, and a small range of furniture including Beverly (1981) ... Even with the nice TV documentary full of anecdotes retracing the master's route, the material content of the exhibition might seem a bit just. Luckily, a beautiful collection of glasswares and ceramics as well as the sublime jewelry collection created by Ettore between 1961 and 1964 are featured. Avant-garde, ethnic and geometric, It's like Memphis' philosophy was already in those objects almost twenty years before the creation of the group. These jewels are probably the best gift you could offer to your wife... so please don't come with her.
(Hommage à Ettore Sottsass, at the Pompidou Center until march 31)
10.10.08
Sans liens apparents
Vicky Cristina Barcelona m'a donné des envies. Non, rassurez-vous. Peindre ou faire l'amour, le problème est déjà réglé. Des envies de déco, plutôt. D'abord, retournez chez dans la maison de vacances de mes proches en Grèce, respirer le bon air, bien manger et revenir faire un tour en Espagne. Mais surtout : acquérir un nouveau coffre. Oui, un coffre. Pas de lien direct me direz vous avec le petit bijou de Woody Allen. Juste une envie de coffres... oui mais pas n'importe lesquels.
Le must absolu serait sans aucun doute mon meuble Haute Époque favori des Arts Décoratifs : un coffre du XIIIe en chêne (ci-dessus), aux lignes très simples mais ayant suffisamment de caractère et d'élégance pour ne pas se sentir seul dans un intérieur contemporain.
Autre option, possible cette fois, un coffre qui sert aussi de banc de chez Bottega Veneta (ci-dessus), en collabo avec Poltrona Frau. Pour l'avoir testé à Milan, je peux vous dire qu'il est aussi confortable que pratique. Et quel cuir! Le dernier soucis serait de choisir LA couleur entre les cinq disponibles...
Concernant la nouvelle création, le coffre ne semble pas être une préoccupation majeure pour les designers actuels. Tandis qu'en salle des ventes, les beaux exemples se font très rares, et c'est bien dommage tant les coffres utilitaires du XVIIIe, assez ennuyeux en soi, sont souvent loin d'être en parfait état. Ah, l'impossible revival du coffre...
Concernant la nouvelle création, le coffre ne semble pas être une préoccupation majeure pour les designers actuels. Tandis qu'en salle des ventes, les beaux exemples se font très rares, et c'est bien dommage tant les coffres utilitaires du XVIIIe, assez ennuyeux en soi, sont souvent loin d'être en parfait état. Ah, l'impossible revival du coffre...
5.10.08
Dönüş
Istanbul. C'était vraiment quelque chose. J'avais quelques aprioris et attentes en partant et finalement j'en reviens stupéfait. L'ex-Constantinople est la ville de tout les contrastes : poussiéreuse le jour, étincelante la nuit; des babioles pour que dalle à Curkuma (le quartier du vintage) contre des chaussures au prix d'un loyer dans le rutilant Kanyon; des restos obsolètes en face de quelques (rares) paradis culinaires aux intérieurs audacieux (merci Autoban)... Dans cette ville où toute la population se bouscule toute la journée sur l'Isklital Cd (le boulevard Haussmann turc), sous cette lumière si particulière, la jeune création se fait petit à petit une place au soleil et définit les critères du nouveau Istanbul. Un grand écart entre traditions et avant garde.
NB: Le temps de reprendre mes esprits après une overdose de raki et de loukoums, les posts seront en ligne au compte goutte cette semaine...
In English
NB: Le temps de reprendre mes esprits après une overdose de raki et de loukoums, les posts seront en ligne au compte goutte cette semaine...
In English
26.9.08
Weekend
Je suis venu vous dire pas mal de choses. Tout d'abord, une petite éloge perso sur l'exceptionnel mini-hommage de la Galerie Christine Diegoni à Georges Nelson, l'ex-directeur de la création chez Herman Miller, acteur majeur du Mid-Century-Modern. Courrez-y! En plus de ses fameuses pendules, des bureaux et du banc Platform, de très belles pièces comme un ensemble de salle à manger avec chaises bicolores et un buffet sont exposées dans un superbe état.
Sinon, demain se tient (après le succès du premier) le second Salon du Vintage à l'Espace Pierre Cardin... puisque pour cette édition le salon mise sur les années 60. Avec (encore elle) une scénographique de Matali Crasset. À voir donc.
Sinon, demain se tient (après le succès du premier) le second Salon du Vintage à l'Espace Pierre Cardin... puisque pour cette édition le salon mise sur les années 60. Avec (encore elle) une scénographique de Matali Crasset. À voir donc.
Moins orange, plus blanc, ne ratez pas non plus l'étonnante série de modules luminaires intitulés (en contrepied de Mies Van der Rohe) "More is More", crées par le collectif Lang/Baumann, à la Galerie Loevenbruck. Évident, impressionant mais pourtant familier par l'usage de matériaux courants (métal, ampoules), l'atmosphère que dégagent ces sculptures est tout à fait singulière...
Enfin, j'avais envie de vous parler de l'installation érotico-baroco-conceptuelle de John Armleder au Centre Culturel Suisse, qui ferme dimanche. L'artiste a confié à Jacques Garcia la réalisation de trois pièces (salle à manger, salon, chambre), somptueuses , avec un mélange de chinoiseries, ajouts XVII°, photos d'Helmut Newton, laques, velours et curiosités. Un ready-made qui engendre une piquante réflexion sur l'usage de la décoration intérieure, ce qu'elle renvoie ou ce qu'on veut y voir...
Bon weekend!
Monsieur Design reprendra ses fonctions le 5 octobre...
> In Googlenglish
Bon weekend!
Monsieur Design reprendra ses fonctions le 5 octobre...
> In Googlenglish
24.9.08
Revival
C'était sans doute une belle époque que je n'ai pas connu, les années 60. La conquête de l'Espace, les manifs de 68, The Who en boucle sur le tourne disque et les virées en 4L dans Paris, Gitanes au bec... Ah la la. Et donc, tout naturellement, en passant hier par l'avenue Daumesnil j'ai été jeter un coup d'oeil à la (petite) expo sur Prisunic au VIA. Explosion de couleurs pop, nouvelles matières plastiques et effets graphiques, le mobilier proposé à l'époque par la marque dans son catalogue par correspondance serait toujours d'actualité aujourd'hui. Le mélange des matériaux et des formes fut à la fois audacieux tout en restant commercial...
L'ironie du sort : c'est le prix. Que doivent désormais valoir ces pièces qui furent crée entre autres par Gae Aulenti ou Olivier Mourgue? Ainsi, une chaise tube vendue à l'époque à 50 francs ou le lit crée par Marc Held (à 780 francs) - entre temps propriété de Karl Lagerfed, devraient logiquement voir leur valeur s'envoler... Et la vente par correspondance aujourd'hui en France? On se souvient de la tentative "Good Goods" par Starck pour La Redoute avant 2000... Les actuelles compagnies françaises proposant "du beau au prix du laid", elles sont où?
L'ingénieuse chauffeuse repliable en polypropylène de Marc Vaidis (320 francs)
The 60's, probably good times: the conquest of space, mai 1968, The Who on vinyl discs, driving in a Renault 4L smoking Gitanes cigs... Oh la la! So yesterday, walking down Avenue Daumesnil, It was quite naturally that I took a look at the (small) exhibition about the fourteenth anniversary of the regreted Prisunic firm at VIA. At that time, the mixture of materials and forms was original yet still commercial : bright colors, new plastics and graphic furniture was proposed at low prices. These 60's chairs, lights and desks will still be relevant today...
But, there's a trick : prices. Now, how much these pieces created by Gae Aulenti or Olivier Mourgue will now cost? Indeed, chairs which were sold at 50 francs or a bed designed by Mark Held (780 francs) - meanwhile bought by Karl Lagerfeld, should logically see their value soar... Then, who now propose mail order design furniture in France? Before 2000, Philippe Starck tried it with "Good Goods" for La Redoute... Who's next? Where are the current french firms offering "du beau au prix du laid" ("beauty for the price of the ugly?"), where are they?
But, there's a trick : prices. Now, how much these pieces created by Gae Aulenti or Olivier Mourgue will now cost? Indeed, chairs which were sold at 50 francs or a bed designed by Mark Held (780 francs) - meanwhile bought by Karl Lagerfeld, should logically see their value soar... Then, who now propose mail order design furniture in France? Before 2000, Philippe Starck tried it with "Good Goods" for La Redoute... Who's next? Where are the current french firms offering "du beau au prix du laid" ("beauty for the price of the ugly?"), where are they?
20.9.08
Biennale, mon amour
Sous la verrière du Grand Palais, les exposants prestigieux se partagent la vedette dans un luxueux décor à la française. Trésors inestimables, découvertes ou grands classiques ont les faveurs des visiteurs... Le public, joyeux mélange de pros, étrangers, jeunes et vieux couples, déambule religieusement dans les différents pavillons où les galeries exposent leurs collections. Une petite place aux fontaines par ici, un patio par là, les occasions sont trop belles pour se remettre de toutes ces émotions. Le parcours de cette XXIV° Biennale des Antiquaires fut riche et multiple. Sans prétention aucune et en toute objectivité voici, au detour des allées, mes grands favoris de cette édition...
Le plus incroyable : Sans nul doute les vases d'Antoni Gaudi, seuls, majestueux, magiques sur le stand de Lefebvre et Fils. Une folie.
Le plus éclectique : Deux Marc Quinn et un Damien Hirst flirtant avec des meubles et objets XVII° et XVIII°. Il fallait oser, ça aurait pu frôler le mauvais goût mais le résultat est vraiment jouissif. (Galerie Gismondi)
La meilleure scénographie : L'effet d'accumulation presque kitsch de chez Steinitz vaut toujours et encore le détour. Du rêve les yeux ouverts.
Le plus bling-bling : La délicatesse du stand Van Cleef & Arpels (dans un jardin de papier) m'as vraiment charmé. Dans un autre registre, l'espace Dior joaillerie en jetait pas mal avec sa décoration "chirurgicale", chic et choc.
Le mieux éclairé : De Jonckheere et ses pépites de maîtres, dont des Bruegel.
Les meilleurs luminaires : Les suspensions réveillaient le stand de la Galerie du Passage a elles toutes seules, mais ce sont vraiment les lumières de la Sécession viennoise (Galerie Bel Étage) qui ont fait briller la Biennale. Les mots me manquent.
Le plus hot : Deux nus chez Patrice Trigano. On a pas fait mieux ailleurs.
Le délicieux intru : Un splendide tapis rouge/bleu/vert en laine d'André Arbus au milieu de tapisseries XV° au stand Beauvais Carpets.
La meilleure collection : Les cubistes et abstraits de la Galerie Berès, point.
Le plus "Voyages, Voyages" : Antiquités romaines et égyptiennes ont fait bon ménage au stand Phoenix Ancient Art. Au milieu des arts premiers, la galerie Mermoz a misé gros. Leurs petites figurines d'Amérique du Sud étaient tout à fait surprenantes.
Le plus inattendu : Pour ma part en tout cas, Landau Fine Art m'a fait aimer les oeuvres de Léger (et ce n'est pas trop tôt...).
Le meilleur stand Mobilier : Patrick Seguin ne m'a vraiment pas déçu (sauf pour la scéno d'India Mahdavi) avec ses magnifiques fauteuils en croisillons de Royère, superbement conservés. Choix presque impossible donc entre le stand Huybrechts exposant des trésors - que dis-je pépites, de Dominique, et celui de L'Arc en Seine où les hyper rares oeuvres de Paul Dupré-Lafon m'ont laissé bouche bée.
Voilà pour les louanges...Et si vous n'avez pas eu la chance d'y aller, faites vous au moins ramener un catalogue!
> In English
Le plus éclectique : Deux Marc Quinn et un Damien Hirst flirtant avec des meubles et objets XVII° et XVIII°. Il fallait oser, ça aurait pu frôler le mauvais goût mais le résultat est vraiment jouissif. (Galerie Gismondi)
La meilleure scénographie : L'effet d'accumulation presque kitsch de chez Steinitz vaut toujours et encore le détour. Du rêve les yeux ouverts.
Le plus bling-bling : La délicatesse du stand Van Cleef & Arpels (dans un jardin de papier) m'as vraiment charmé. Dans un autre registre, l'espace Dior joaillerie en jetait pas mal avec sa décoration "chirurgicale", chic et choc.
Le mieux éclairé : De Jonckheere et ses pépites de maîtres, dont des Bruegel.
Les meilleurs luminaires : Les suspensions réveillaient le stand de la Galerie du Passage a elles toutes seules, mais ce sont vraiment les lumières de la Sécession viennoise (Galerie Bel Étage) qui ont fait briller la Biennale. Les mots me manquent.
Le plus hot : Deux nus chez Patrice Trigano. On a pas fait mieux ailleurs.
Le délicieux intru : Un splendide tapis rouge/bleu/vert en laine d'André Arbus au milieu de tapisseries XV° au stand Beauvais Carpets.
La meilleure collection : Les cubistes et abstraits de la Galerie Berès, point.
Le plus "Voyages, Voyages" : Antiquités romaines et égyptiennes ont fait bon ménage au stand Phoenix Ancient Art. Au milieu des arts premiers, la galerie Mermoz a misé gros. Leurs petites figurines d'Amérique du Sud étaient tout à fait surprenantes.
Le plus inattendu : Pour ma part en tout cas, Landau Fine Art m'a fait aimer les oeuvres de Léger (et ce n'est pas trop tôt...).
Le meilleur stand Mobilier : Patrick Seguin ne m'a vraiment pas déçu (sauf pour la scéno d'India Mahdavi) avec ses magnifiques fauteuils en croisillons de Royère, superbement conservés. Choix presque impossible donc entre le stand Huybrechts exposant des trésors - que dis-je pépites, de Dominique, et celui de L'Arc en Seine où les hyper rares oeuvres de Paul Dupré-Lafon m'ont laissé bouche bée.
Voilà pour les louanges...Et si vous n'avez pas eu la chance d'y aller, faites vous au moins ramener un catalogue!
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18.9.08
La bulle
Ok, il fait beau mais froid. Alors quoi de mieux entre deux essayages d'aller s'évader du côté de Buenos Aires? C'est ce que le Bon Marché nous propose jusqu'au 11 octobre sous sa grande verrière. Côté pile, une sélection maligne et originale d'objets, gourmandises (sortez vos pesos...) et vêtements de créateurs. Côté face, dans un décor néo-bistrot bariolé surmonté d'une boule géante où est diffusé de petits films, vous pouvez en même temps manger de bons petits plats argentins from Unico et jeter un oeil sur les photographies de Gabriel de la Chapelle aux murs. ¡Hasta la vista chicos!
13.9.08
Freak out
Yoox, qui proposait jusqu'alors essentiellement de la mode - vintage ou non, s'est lancé il y a quelques mois dans la vente de petites pièces design. Si la sélection était jusque là un peu timide et très limitée, le rayon devient de plus en plus pointu et ce n'est point pour nous déplaire : des objets d'éditeurs transalpins assez peu distribués en France comme Memphis Design et Danese sont désormais en vente. Mieux encore est proposé la collection "Freaks" des talentueux milanais (artistes multidisciplinaires) de l'Atelier Biagetti. Leurs créations dévellopent un langage impertinent et onirique mixant influences Anti-Design et surréalistes. Dans le lot, j'ai reperé pour vous ce piédestal comprenant une main en miroir sous le plateau... De quoi se protéger du mauvais sort, avec style et humour.
Yoox, which is mainly specialised in previously fashion - vintage or not, began some months ago to sell some design pieces. If their selection had previously been a bit limited, many new brands are to be released slowly. This is good news for us in France. For example, many editors such as Memphis Design and Danese, which are not well represented in french stores , are now on Yoox. On top of that, the website propose the "Freaks" collection by talented multidisciplinary italian artists) from Atelier Biagetti. Their creations have an impertinent language with playfull touches mixing many influences from Anti-Design to Surrealism. I spotted you for this pedestal (pictured below) with a hand in mirror ... In order to be protected from bad luck, with style and humor.
Yoox, which is mainly specialised in previously fashion - vintage or not, began some months ago to sell some design pieces. If their selection had previously been a bit limited, many new brands are to be released slowly. This is good news for us in France. For example, many editors such as Memphis Design and Danese, which are not well represented in french stores , are now on Yoox. On top of that, the website propose the "Freaks" collection by talented multidisciplinary italian artists) from Atelier Biagetti. Their creations have an impertinent language with playfull touches mixing many influences from Anti-Design to Surrealism. I spotted you for this pedestal (pictured below) with a hand in mirror ... In order to be protected from bad luck, with style and humor.
10.9.08
New Level
Depuis quelques saisons, renouvelant copieusement ses gammes de luminaires et de meubles, Habitat semblait un peu en jachère. Nouvelle collection, nouvelles habitudes. Cette saison, l'univers de la marque gagne en cohérence et les styles se mélangent sans fin, revendiquant un joyeux éclectisme entre inspirations baroques, ethniques, design 70's et style graphique. La bonne nouvelle, c'est qu'en plus de rééditer des classiques oubliés comme la lampe Hebi d'Isao Hosoe (1969), Habitat reprend certaines belles pièces de ses collections précédentes. Ainsi, la suspension Prism de Nathalie Dewez se mue en piétement de table et le vase Pidou (1979) d'Alvino Bagni est maintenant proposé en lampe de table (ci-dessus). Renversant!
Recently, Habitat's style seemed a bit under construction with new ranges of lightings and furnitures released in no perticuliar order. But with its new collection, Habitat gets it right. This season, the universe of the english brand is gaining consistency, becoming more interesting in mixing different styles : a joyful eclecticism with baroco inspirations, ethnic-chic , 70's design and graphic style. Moreover, the good news is that in addition of reeditioning forgotten classics as Isao Hosoe's lamp Hebi (1969), the new collection still includes fine pieces of previous seasons. Indeed, the light suspension "Prism" by Nathalie Dewez becomes a table and vase Pidou (1979) of Alvino Bagni is now proposed as a table light (pictured above).
Recently, Habitat's style seemed a bit under construction with new ranges of lightings and furnitures released in no perticuliar order. But with its new collection, Habitat gets it right. This season, the universe of the english brand is gaining consistency, becoming more interesting in mixing different styles : a joyful eclecticism with baroco inspirations, ethnic-chic , 70's design and graphic style. Moreover, the good news is that in addition of reeditioning forgotten classics as Isao Hosoe's lamp Hebi (1969), the new collection still includes fine pieces of previous seasons. Indeed, the light suspension "Prism" by Nathalie Dewez becomes a table and vase Pidou (1979) of Alvino Bagni is now proposed as a table light (pictured above).
7.9.08
1925's art books
On y est presque... Bookez vos agendas et appelez votre banquier : les enchères font leur rentrée dès la semaine prochaine! Pas mal de bonnes choses sont au menu des premières ventes, notamment celle du mardi 16 à l'Hôtel des ventes de Neuilly. Au milieu de meubles crées entre autres par Leleu, Arbus, Noll et Matégot (... jusqu'à Ron Arad), onze magnifiques volumes des Arts décoratifs industriels modernes (publiés en 1925) tirent leur épingle du jeu. Avec leur belle typo au dos, ces beaux livres auront de quoi faire quelques envieux...
It's almost there... Book your agenda and call your banquer : auctions are back next week! A lot of good stuff will be in the first sales, especially the one at Neuilly on tuesday 16th. With furnitures created by masters from Leleu, Arbus, Noll to Matégot (... and even Ron Arad), there's plenty of choice at all prices like these magnificent eleven volumes of Les Arts décoratifs industriels mordernes published in 1925. With their old typography, these books will definitevely stand out on your shelves, and make some envious...
It's almost there... Book your agenda and call your banquer : auctions are back next week! A lot of good stuff will be in the first sales, especially the one at Neuilly on tuesday 16th. With furnitures created by masters from Leleu, Arbus, Noll to Matégot (... and even Ron Arad), there's plenty of choice at all prices like these magnificent eleven volumes of Les Arts décoratifs industriels mordernes published in 1925. With their old typography, these books will definitevely stand out on your shelves, and make some envious...
4.9.08
Le bureau
Un beau bureau. Le rêve. Cela tient finalement à peu mais l'équation est toujours sensible à réaliser lorsqu'on choisi d'aménager cette pièce. Aussi, les éléments composant un bureau sont souvent dissolus dans le salon ou mal disposés, comme punis - dans le coin d'une chambre. Pour un beau résultat, il n'y a aucune potion magique. Disons qu'il faut du temps pour que les meubles patinent, que chaque choses prennent leur place et qu'un petit foutoir à la fois organisé mais pas trop envahisse la pièce. Pour ceux, qui comme moi, qui sont toujours un peu réticents à acheter du neuf ou à s'entêter chez Ikea pour trouver ne saurait-ce qu'une chose qui tienne plus de deux mois, le mobilier vintage est une solution. Pour preuve, voici quatre pièces provenant de l'incroyable stock des deux galeries Jacksons (Stockholm & Berlin) où confort, fonctionnalité et qualité des matériaux priment.
1.9.08
September
M****, déjà Septembre! Une tonne de choses à faire pour préparer la rentrée. Un tas d'expos et de galeries à courir. Et surtout de longs passages en caisse en perspective. Mais le mieux, ce qu'en rentrant de ces vacances européennes tout azimuts (okay, la prochaine fois je tacherais de prendre mon iBook avec...), la tête pleine d'idées et les bagages surchargés, l'excitation des prochains mois me guette... Alors, quoi de neuf?
S***, it's already September! Just returned from vacations all accross Europe, my head full of new ideas, I'm already excited about the next months... Buzzy September... A ton of things to do, lots of new exhibitions to see and plenty of shopping to do as well. And, of course, fresh news coming up on Monsieur Design...
S***, it's already September! Just returned from vacations all accross Europe, my head full of new ideas, I'm already excited about the next months... Buzzy September... A ton of things to do, lots of new exhibitions to see and plenty of shopping to do as well. And, of course, fresh news coming up on Monsieur Design...
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