24.9.09

VS


Jonathan Adler a une passion pour les figurines en céramique. Ci-dessus celles réalisées pour les élections présidentielles...

Revenu de la Grosse Pomme, je me suis posé la question suivante : Qu'est-ce que le new-yorkais qui n'a pas encore les moyens de collectionner dans les galeries de TriBeCa mais qui souhaite viser plus haut que les grandes enseignes peut-il s'offrir pour son intérieur? Les propositions varient mais deux m'ont tapées dans l'oeil. Leur showrooms sont situés dans des quartiers à la mode (Soho pour le premier, le Meatpacking district pour le second), ont un style fondamentalement "américain", mais cependant tout les opposent.


Peut être les des intérieurs les plus sobres par Adler... Sinon vous pouvez opter pour des caniches géants dans votre salon.

A ma droite, Jonathan Adler. Une sorte de Valérie Damidot en masculin qui participe à une émission télé déco sur la chaîne Bravo et dessine une collection capsule pour Barbie, mais qui contrairement à sa confrère française sait aussi bien se faire apprécier des pros que du fan de DIY. Ses boutiques vendent de tout : de l'ensemble de salle à manger à des superbes suspensions néo-fifties en passant par des accessoires estampillés "design" pour chiens et chats. Vu d'ici, l'ensemble pourrait donner le tourni mais ce style glamour over-the-top très coloré et un poil nouveau riche a fait ses preuves commercialement outre Atlantique. Les mauvaises langues le traiteront de David Hicks des pauvres, le kitsch en plus. Pour l'été, c'est un univers summer in the Hamptons sous influence Lisa Perry qu'il déploie. Pour l'hiver, il crée de fausses fourrures, des plaids bariolés et de luxueux cabinets. Un univers unique où le style Côte Ouest se mélange avec du "façon Gio Ponti"; où des fauteuils de style Louis XVI en bois laqué fluo tapissés d'imprimés psychédéliques dont il a le secret côtoient des chinoiseries en plastiques et des faux bustes romains en guise de pied de lampe. De quoi foutre gentillement le feu aux intérieurs de Park Avenue.


Devant la boutique Adler à Soho / Lustre géant chez Hudson

A ma gauche, Hudson Furniture Inc.. La décadence new-look, très peu pour Timber Wolf, le fondateur du studio situé dans un ancien quartier crado devenu chicissime. Plus show-off que que BDDW (qui a d'ailleurs, succès oblique, migré il y a peu de Brooklyn à côté d'Opening Ceremony), Hudson réinterprête l'héritage Nakashima et les grandes heures du design américain dans un style très Downtown, minimal et chic. Leurs meubles : des grandes tables gigantesques en bois massif, des lustres asymétriques et un lit en chêne délicieusement immense. Leurs clients : Lenny Kravitz, Beyoncé et les yuppies de TriBeCa. De quoi attirer du monde dans le showroom, soigneusement caché au fin fond d'un escalier interminable en face du flagship Diane von Furstenberg.

Timber Wolf, le fondateur d'Hudson / A l'opposé des lignes strictes de ses meubles, Hudson a conçu d'étranges fauteuils taillés dans du bois pour Ten thousand things, une chouette boutique de bijoux située en bas du studio.

18.9.09

IT CHAIR

Folder version cuir (existe aussi en noir)

Ca déménage du côté de Delvaux. Quelque peu endormi ces dernières années, le "Hermès" belge épure et décloisonne ses gammes. Après la nomination de Véronique Branquinho à la direction artistique de la maison, la collabo avec Colette et la superbe Ligne 1829 par Bruno Pieters (DA d'Hugo Boss) qui en a fait craqué plus d'un(e), Delvaux se tourne vers le design, avec la même exigence de qualité et d'innovation que pour la maroquinerie. Pour ce faire, la marque a appelé Stefan Schöning. Un designer anversois encore assez confidentiel, cousin de Maarten Van Severen et James Irvine pour l'épure et de Big Game pour l'humour et la transversalité, connu des design addicts pour sa "lampe cage" éditée par Dark. Il y a huit ans déjà, il avait conçu Folder : une chaise en synthétique pour Polyline, un petit label attaché à la production de pièces expérimentales. L'ouvrage avait voyagé de Milan à New York, exposé dans les plus prestigieuses institutions. Dans la continuité d'Isamo Noguchi avec sa Prismatic table en 1957 (qui aujourd'hui encore en inspire plus d'un - dernier en date : le designer Jakub Piotr Kalinowski), Folder explorait les techniques de l'origami pour déboucher sur une chaise hyper légère, à la fois flexible et rigide.



Stefan Schöning en dessin, face à ses réalisations / Etapes de pliage pour la conception de Folder

Pour Delvaux cette année, Folder se mue... en cuir. Et pas n'importe lequel. La fine fleur. Celui des veaux élevés avec caresse et attention (enfin, ça c'est un autre débat...) dans les campagnes italiennes et françaises. Appliqué comme une seconde peau sur sa structure, Folder garde son caractère technique inimitable. Après Bottega Veneta (avec Poltrona Frau), on peut désormais s'asseoir dans du Delvaux! Produit dans une série "extrêmement limitée" et distribuée en Octobre dans la poignée de stores que compte la maison, la liste d'attente se profile... Autre option tout cuir pour les impatients : le canapé de Paola Navone pour Merci, façon marshmallow géant de luxe. You choose.

Première édition en 2001 pour Polyline

Things are moving at Delvaux. These last years they have been somewhat a sleeping beauty, but the Belgian equivalent to Hermès is now keeping its lines simple yet more inventive. Following Véronique Branquinho's nomination as the new artistic director, their collaboration with Colette and the superb "Ligne 1829" by Bruno Pieters (Hugo Boss's AD) who has already tempted a few, Delvaux is now turning to furniture design with the same quest in quality and innovation. They have called upon Stefan Schöning, whose style can be compared to Maarten Van Severen and James Irvine for the simplicity and Big Game for the subtil humor. His works are still quite confidential but he's been well known by design addicts since his "cage lamp" was produced by the belgian company Dark. Already eight years ago, he designed the chair Folder for Polyline, a small label producing experimental pieces, which was exposed in the most prestigious galeries and museums from Milan to New York. The concept of Folder, is quite similar to the "Prismatic table" created by master Isamo Noguchi back in 1957 (which is still inspiring many other designers like Jakub Piotr Kalinowki recently). Folder explores japanese's origami as a technique to construct a light chair, yet strong and flexible.

The challenge for Delvaux was to make Folder in leather. Not just any kind of leather, the finest grain from veals nurtured with care in the italian and french countryside. Applied to cover like second skin over the structure, Folder keeps its unique style. Now, along with Bottega Veneta last years (with Poltrona Frau), anyone can now be able to sit down on a Delvaux! But long waiting lists are to be expected since it is produced in a highly limited edition due to be out in October through Delvaux's few flagship stores. The only other solution for those who are impatient to acquire a leather seating comes from Paola Navone who has designed a big sofa for the parisian concept store Merci, a sort of huge luxury marshmallow. You choose.

16.9.09

UN AMERICAIN A PARIS


Louis Comfort Tiffany dans son atelier, explorant des techniques de verrerie inédites. Super moderne pour son époque

Terrifiant pour ses détracteurs, fabuleux pour les connaisseurs, le "style Tiffany" n'a jamais laissé personne indifférent. Certains traquent encore aux enchères quelques miettes 1900 tandis que d'autres rechignent désormais à débourser peanuts sur ebay pour de maladroites copies. C'est un peu comme du Louis XVI. On en a tellement vu que l'on apprécie guère les originaux. Doit-on y voir un manque de pédagogie sur le sujet ou devons-nous nous résigner à ce qu'il soit simplement passé de mode? La visite de l'expo Louis Comfort Tiffany : couleur et lumière au Musée du Luxembourg confirme la première et infirme la seconde.

Des montures exceptionnelles, une superposition du verre et un talent de coloriste caractérise l'oeuvre de Louis Comfort Tiffany. Ci-dessus : lampe Cobweb, dessiné avec Lara Driscoll


Vase Favrile en verre soufflé, réalisé en collabo avec le chimiste Arthur J. Nash à la fin du XXe

Le parcours met en lumière les créations du fils des fondateurs de la célèbre maison Tiffany & Co à New York, de ses débuts au succès de ses lampes en passant par ses commandes pour de prestigieux clients et ses vitraux, un art dont il bouscule les codes, tristement figés depuis le Moyen Age. Raconté à la manière de Frédéric Mitterand, l'ensemble pourrait paraître chiant mais c'est tout le contraire qui s'opère. Exaltant, exotique et extraordinaire, les pièces exposées - courtesy la crème des musées de Montréal au MoMa, démontre une sophistication technique sans pareil avec un vrai regard d'artiste dans la palette et les ambiances qu'elle dégage. Les ciels sont contrastés, les végétaux luxuriants et les bestioles luisantes... Du design émotionnel en somme. On y va pour les lampes aux pied de bronze (les best-sellers de l'époque), les vases Favrile et la série des vases aquamarines avec leur poissons rouges. Un délice frôlant l'illusion d'optique... Le discours de sortie ne consistera pas à dire que vous voulez vous acheter une lampe "façon Tiffany". Mieux vaut observer un passé glorieux pour penser l'avenir. Means évitez la boutique à la sortie et offrez plutôt le DVD qui regorge d'interviews.


Femme de l'ombre derrière Louis Comfort Tiffany, Clara Driscoll a dessinée certains objets (dont des paravents de théière) et lampes. Ci-dessus Wisteria, le plus célèbre modèle de la maison> voir un article qui lui est consacré par le New York Times

The "Tiffany style" being fabulous for the connaisseurs yet terrifying to the mainstream has nevertheless always made an impression. 1900 auction sales are still being tracked by some for what few items remain, whilst others reluctanly spend peanuts on ebay for mediocre copies. It is a bit like the "Louis XVI", seen everywhere so often yet the original pieces seldom appreciated. Is there a misconception and lack of education on the subject or should we assume that it is old fashioned? The visit to the new exhibition at the Musée du Luxembourg (Paris 6e), Louis Comfort Tiffany : couleur et lumière confirms the previous statement.

The exhibition highlights the creative works done by the son of the founder of the famous Tiffany & Co, starting from the beginning of his success with his lamps, stained glass and many special orders for the elite. The items are exotic, extraordinary and exciting - all courtesy of the top museums from Montréal to the MoMa. They demonstrate a unique sophistication by the technique as with the choice of the artist's colors and subsequent mood and impression that they evoke. The skies are contrasted and there is luxurious vegetation and shiny insects... Not to be missed are the lamps in colored glass and bronze (best-sellers), the Favrile vases and the Aquamarine series in light blue with red fishes in it (!). A pure delight, almost an optical illusion... The last message is not to buy any "Tiffany style" lamp but to rather be inspired by it to re-think the future. So avoid the museum shop on your way out and content yourself with the Paris Match DVD which is full of interesting interviews.

9.9.09

SUSTAINABLE


Les trois tailles d'A Scent, le nouveau parfum Miyake


On ne compte plus les designers commissionnés pour dessiner des flacons de parfums. Ross Lovegrove pour Narciso Rodriguez en début d'année, Ron Arad pour Kenzo cet été... tout (ou presque, heureusement) les grands noms du design se sont vu offrir ce défi, ce challenge si particulier de dessiner le contenu d'un élixir griffé, outil du fast access au luxe. Et voilà Issey Miyake qui sort un nouveau parfum, avec la discrétion et le savoir faire en la matière qui caractérise cette maison japonaise depuis le succès mondiale de l'Eau d'Issey. Au delà de la mode, le monde d'Issey a depuis longtemps entretenu une relation privilégiée avec designers et artistes en les invitant à s'exprimer. Back in the eighties, Shiro Kuramata avait d'ailleurs dessiné un projet de flacon (non commercialisé) pour l'Eau. Comme une évidence, la marque a donc fait appel à un designer de renom pour penser le corps de son nouveau parfum féminin A Scent. Comme une évidence, c'est Arik Levy qui s'est naturellement imposé. Rencontre hier avec le designer.

Entre deux videos sur son iPhone, Arik Levy attend un appel de son fils... / Flacons d'A Scent by Issey Miyake (courtesy BPI International)

Il est très grand Arik. Avec sa bonne mine, le sourire aux lèvres, il met tout le monde à l'aise. C'est presque si l'on aurait du mal à croire qu'il avait vécu au Japon. Une terre distante, à mille lieux de son actuel studio parisien et d'Israël, sa terre natale. Un métissage culturel qui fait la force et le charme de ses créations : ses rochers multi-facette, ses lampes extraordinaires pour Rove et ses installations. Une signature, un style où se marient les contrastes, où brutalité et douceur cohabitent. Une métaphore évidence liée à ses origines : " La thématique de l'obstruction, de la révélation et de la lumière sont effectivement liés à là d'où je viens, cette ville où la violence est partout, facteur d'une certaine dureté, mais où les rapports humains coexistent avec harmonie, se révèlent ". On pense alors à son installation pour la boutique Cassina du Boulevard Saint-Germain l'année dernière où les visiteurs étaient conviés à se lover à l'intérieur d'un énorme rocher. Un refuge. De la même manière, ce choc des matières intervient en l'espèce avec le flacon d'A Scent : un verre poli puis transparent, opaque sur le côté et limpide en facade. Accolés les uns aux autres, les différentes tailles de flacons forment une chaîne qui peut s'étendre à l'infini. Une expérience réalisée quelque mois plus tôt au Musée de l'Homme, matérialisant des valeurs chères à Arik (le contact humain, la transmission du savoir, la quête de l'essentiel) au coeur du projet pour Miyake : " Bien que je ne l'ai pas rencontré, Issey m'a totalement fait confiance (...) J'avais l'envie de créer quelque chose d'intemporel, un objet que l'on regardera comme au premier jour dans vingt ans, comme le flacon de l'Eau d'Issey. Une forme très épurée était donc essentiel ". Une philosophie qui n'a jamais été aussi pertinente à l'heure de la surproduction. Arik s'étonne d'ailleurs de la profusion de parfums et gadgets olfactifs en toute genre qui envahissent le marché chaque année : " Le nombre que j'avais en tête, environ 100 parfums sortis chaque année, m'a vite été démenti, ce serait plutôt 300! Où est le plaisir? "

Présentation d'A Scent au Musée de l'Homme

Arik Levy est un designer de notre temps, exempté de tout opportunisme commercial dans son travail, comme le sont Morrison ou Szekely, à des années lumières d'Hadid ou Rashid. Des distances prises avec toute boulimie de l'objet qui permettent de l'épanouir : " L'envie me motive... faire quelque chose que j'aime avant tout. Je suis un être humain. Je ne dors pas beaucoup mais j'auto-innove toutes les minutes ". Que l'argent emporte ses rochers vers les sommers du marché de l'art, il s'en fiche : " Ce qui compte en design, c'est l'innovation ". Par le phénomène du design de galleries et des prototypes aux prix luxueux, le marché de l'art actuel sert d'ailleurs bien ce propos selon lui en faisant avancer la création, poussant à la recherche. Arik s'amuse d'ailleurs que le design prend actuellement une place de choix aux côtés de l'art contemporain, de Londres à Miami : " Au contraire, les chaises de Franz West ne pourrait même pas passer la porte du Salone del mobile ! "

5.9.09

LOVE/HATE

Un modèle en bois des porcelaines issues de la série Transfiguraciones, par Marre Moerel + Max Mas, fabriquées à Cebreros en Espagne

Deux fois par an c'est la même rengaine. On file au nord pour Maison & Objet, la grande messe du beaucoup de tout et de finalement pas grand chose. On arrive en tenue de combat, les yeux aiguisés, et on repart avec des tonnes de dossiers de presse. Cette année cependant, il fallait mériter now! design à vivre, coincé au fond du Hall 5B. Pour accéder à cette partie du salon, la traversée du Hall 5A - aka passage des supplices - était nécessaire, le pas rapide au milieu d'horreurs post-Flamant et d'objets kistch aux créateurs sans nul doute suicidaires. Arrivé à destination, on retrouve les pièces qui nous avaient fait craqué quelques mois auparavant (chez SCP, Moustache, Authentics...). Les tendances autrefois amorcées sont ici confirmées. L'hiver d'après crise fleure bon le durable, comprenez du bois et du cuir à la pelle et sous toutes les coutures, des formes familières et des rééditions en-veux-tu-en-voilà. Pour ceux que ça ennuie, il y avait toujours possibilité de trouver des têtes des mort en strass, des murs d'imprimés JC de Castelbajac et des faux animaux empaillés quelques allées plus loin...

When objects work réédite enfin les chenets de Jean-Michel Wilmotte, vu récemment chez Chahan rue de Lille / Table Y de Fabiaan Van Severen (le frère de Maarten) pour Vange, suivant les mêmes principe que ses chaises pliantes (photo : Pascal Schyns)

L'une des surprises de Now! fut Yii : un studio tawaïnais épatant en tout point. Epatant d'abord, pour ses élégants tabourets new-look en bambou, réalisés à la main, avec les pieds... enfin avec toute la supposée abondante main d'oeuvre taïwainaise. Super épatant encore, pour le staff déployé sur le stand : soit une armada de tawaïnais où chacun se retrouve délégué à un poste bien précis. Il y a celle qui vous accueille les bras ouverts en anglais, une qui vous rapporte son collègue parlant français, un autre chargé des dossiers de presse tandis que celle aux lunettes rondes vous mitraille en numérique. Un même sort réservé à chaque acheteur et journaliste. Crème de l'épatant enfin puisque Yii a réussi à débaucher Konstantin Grcic (désormais prononcé "chuichui" à la chinoise) pour une sorte de version bambou de la Myto. Car oui, le bambou est partout et pas seulement chez les chinois. Ecolo et pas cher, il était aussi de la fête chez les belges. Ainsi, Vange présentait sur son stand des tables et chaises pliantes réalisées dans ce matériau très Grenelle. En parfaite antithèse, leurs versions PP pour l'extérieur étaient trop lourdes pour être véritablement fonctionnelles. On préfera chez Vlaemsch l'ajout aux traditionnelles chaises en plastique d'une assise en cuir souple conçue par les filles de Front Design, un peu de douceur dans cette chaise de plouc. Un contraste saisissant et sensuel, tout comme les tables en chêne de Bruut par Ruud van Oosterhout, aussi douces que de la soie.

C'est avec plaisir enfin que l'on retrouvait les luminaires organico-poétiques de Marre Moerel, découverte à Madrid il y a quelques années. En collabo avec Mas Max, le stand offrait aussi à voir des animaux et enfants en porcelaine, joliment amputés puis rehaussés d'or. Un ensemble hybride et trash. On adore ou on déteste, à l'image de Maison & Objet.

Icon, un Christ en croix en résine, par Eric Morel pour Vlaemsch / Le tabouret Bambool en... bambou, revisite avec succès l'héritage artisanal chinois, par Chou, Yu-Jui pour Yii Taïwan

Tabourets et petites tables de Normal Studio complètent la fabuleuse collection d'Eno / Céramiques de Baptiste Ymonet et Vincent Jousseaume, deux designers nantais à la tête d'Atelier Polyhedre / Fauteuil en plastique recouvert de cuir, Front Design pour Vlaemsch